l'oeil de Horus.

 

 

En Egypte, en l'an 3500 avant notre ère, la notation des chiffres était basée, comme l'écriture, sur les hiéroglyphes.

C'est un système additif, c'est-à-dire que l'on ajoute les symboles pour trouver la valeur du nombre.

 

1
10
100
1 000
10 000
100 000
1 000 000
Barre
Entrave
Corde enroulée
Lotus
Doigt
Têtard
Dieu soutenant le ciel

Exemple :

213 s'écrit    
ou bien
 
 
           ou bien



1212346 =6 + 4*10 + 3*100 + 2*1000 + 10000 + 2*100000 + 1000000

En numération égyptienne, on obtient :

Le zéro n'existe pas car dans un sytème additif , il est inutile. Ajouter zéro ne sert à rien.
Le nombre 1010 s'écrit :

Les opérations.

Lorsque les Egyptiens désiraient additionner deux nombres, ils dessinaient deux jambes marchant vers la gauche.

Lorsqu'ils désiraient soutraire, ils dessinaient deux jambes marchant vers la droite.

La multiplication et la division égyptienne sont plus dures que les additions. Le scribe décomposait les opérations en une série d'additions.
En fait, il utilisait la distributivité de l'addition par rapport à la multiplication
k(a + b) = k × a + k × b.

A combien est égal 25 × 4 ?

1 × 4 = 4
2 × 4 = 8
3 × 4 =12
4 × 4 =16
5 × 4 =20
6 × 4 = 24
7 × 4 = 28

A partir de cette table, il retient les lignes qui l'intéresse :
la 3ème, la 4ème, la 5ème, la 6ème et la 7ème car
3 + 4 + 5 + 6 + 7 = 25
On a donc :

25 × 4 = (3 + 4 + 5 + 6 + 7) × 4
           = 12 + 16 + 20 + 24 + 28
           = 100

A combien est égal 120 ÷ 6 ?

Les scribes considéraient que la division était l'inverse de la multiplication. Donc, ils écrivaient alors une nouvelle table.

1 × 6 = 6
2 × 6 = 12
3 × 6 = 18
4 × 6 = 24
5 × 6 = 30
6 × 6 = 36

Il note alors que 12 + 18 + 24 + 30 + 36 = 120
On a donc :

25 ÷ 6 = 2 + 3+ 4+ 5+ 6
           = 20
          

Page écrite par Kao-Zoua, Carine,
Thomas, Fabien et Rémi.
Avec pour support de recherche
"Le grand Larousse Universel " et " Science et Vie Junior "